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Avec un point culminant situé à 4 809 mètres, le mont Blanc est le plus haut sommet d'Europe occidentale. Objet d'admiration pour les uns, véritable challenge sportif pour les autres, il est connu de tous mais peu osent s'y confronter.
>> Pour en savoir plus, Hardloop a rencontré pour vous 5 guides de haute montagne qui vous font découvrir leur Mont-Blanc !
De sa première ascension en 1786, réalisée par deux savoyards, le médecin Michel Gabriel Paccard et le cristallier Jacques Balmat à aujourd'hui, de nombreux grimpeurs ont eu l'opportunité de le gravir. Si la hauteur de son sommet a pour un temps fait débat, la difficulté de son ascension n'en fait aucun.
>> A quelle altitude culmine vraiment le mont Blanc ?
Chaque année, quelques aventuriers y trouvent la mort. Nul n'est en effet à l'abris d'une avalanche, d'une crevasse, d'une chute de pierre ou de n'importe quel aléa naturel ou météorologique. C'est pourquoi, il est fortement recommandé de partir avec un guide de haute montagne.
Fins connaisseurs, expérimentés et conscients des risques, ils sauront non seulement vous guider, mais ils vous permettront également de profiter pleinement de votre sortie en toute sécurité. Pour que vous aussi, puissiez réaliser votre rêve et atteindre le sommet, Hardloop a rencontré 5 guides de haute montagne qui vous font découvrir leur Mont-Blanc !
1. Le tour du Mont-Blanc par les glaciers avec James Merel
« N'oublions pas que l'alpinisme n'est qu'un jeu et que la vie est plus importante ! »
James Merel, guide de haute montagne
Comment percevez-vous votre rapport à la nature dans vos activités en montagne ?
La nature et par conséquent les conditions de la montagne sont omniprésentes dans notre vie et notre travail. Nous avons appris à faire avec car elle est toujours la plus forte en dernier lieu. Il faut apprendre à la respecter en laissant le moins possible de trace de notre passage mais aussi à l'accepter quand les conditions météo ou les conditions de la montagne sont mauvaises. Il n'est pas toujours facile de renoncer mais parfois, c'est indispensable.
Parlez-nous de votre sortie "Tour du Mont-Blanc par les glaciers"
Cette sortie ne comporte pas de difficulté technique mais une bonne condition physique est indispensable pour apprécier les lieux. Elle est donc accessible aux débutants en bonne forme et ayant l'habitude de marcher.
La découverte de toutes les faces du Mont-Blanc et des paysages époustouflants en font une sortie mythique. Ce d'autant plus que certaines étapes sont très peu fréquentées.
Partir avec James Merel, guide de haute montagne
Quel est votre plus beau souvenir lors de cette sortie ?
Le passage du col de la Seigne un 15 août sous une tempête de neige. L'arrivée dans la sérénité du refuge de Nant Borrant après une journée de traversée de la vallée blanche très enneigée et très ventée. La découverte des Glaciers de la vallée verte après l'austérité du bassin de Trélatête.
2. La voie du Goûter et l'Aiguille du Midi avec David Pujol
« Je ne me lasserai jamais de voir un lever de soleil en pleine ascension. »
David Pujol, guide de haute montagne
En quoi consiste le métier de guide de haute montagne ?
Un guide de haute montagne est un professionnel qui aide les grimpeurs, trekkers et autres passionnés de montagne à réaliser leur rêve de la façon la plus sécurisée possible.
Nous sommes spécialistes dans différentes disciplines telles que l'alpinisme, le ski, l'escalade sur roche ou glace.
Pour moi, cette profession est une vocation. Un bon guide de haute montagne doit non seulement avoir des compétences techniques importantes mais également un très bon relationnel. Nous ne devons pas oublier que c'est là le coeur de notre métier.
Quel est votre rapport avec la nature dans vos activités en montagne ?
Nous sommes en totale immersion dans la nature. Nous jouons tous les jours avec les éléments et notre environnement. Nous montrons aux autres comment ils peuvent s'adapter aux aléas naturels car nous connaissons le potentiel de cet immense terrain de jeu pour adultes mais en comprenons aussi les risques.
Personnellement, je ne me lasserai jamais de voir le lever du soleil en pleine ascension. Vous pouvez en regarder des centaines de fois et les aimer toujours autant. Ce sont des moments magiques, ponctués de couleurs magnifiques.
Quel est votre plus beau souvenir en montagne ?
Je conserve de beaux souvenirs de certaines ascensions telles que l'El Capitán aux États-Unis ou un 8 000 mètres à Shisha Pangma en Chine.
J'ai monté l'Amadablam (6 800 mètres) au Népal, avec un client qui était aussi déterminé qu'un guide peut l'être.
Parlez-nous de l'ascension du Mont-Blanc par la voie du Goûter ?
Le mont Blanc est un très beau sommet et très populaire de près de 5 000 mètres d'altitude, ce qui n'est pas rien. Même la voie du Goûter, la plus facile, reste une sérieuse ascension et implique quelques dangers naturels comme le couloir du Goûter ou les crevasses du dôme du Goûter.
Le Mont Blanc est une grande montagne « pacifique » que les personnes venues du monde entier ne prennent pas toujours au sérieux, notamment en terme de préparation et d'équipement. C'est une belle montagne hospitalière, mais la montagne reste sauvage et parfois des problèmes surviennent.
Et l'aiguille du Midi ?
La deuxième route la plus populaire est un bijou de l'alpinisme « modéré », une traversée à 4000 mètres par l'aiguille du midi jusqu'au sommet du Mont-Blanc. C'est une très belle excursion de 10 kilomètres jusqu'au toit de l'Europe. Presque toute l'excursion se passe à 4 000 mètres d'altitude dans une superbe atmosphère alpine. Pour se lancer, tous les grimpeurs auront besoin d'une bonne connaissance de la neige et de la montagne pour évaluer les conditions, les risques d'avalanche et les potentiels séracs.
Le mot de la fin...
Malgré tout, le Mont-Blanc est une magnifique montagne envisageable par tous les alpinistes initiés et bien préparés. Un guide de haute montagne n'est pas forcément indispensable si vous avez une bonne expérience antérieure sur ce genre de montagne et si la météo est assez favorable, mais si ce n'est pas le cas…
Notre métier en tant que guide de haute montagne est d'évaluer les possibilités d'ascension pour atteindre le sommet et décider de la meilleure route pour les clients. Nous prenons en compte tout les paramètres de sécurité pour que l'alpiniste puisse se concentrer uniquement sur son objectif et puisse faire de son mieux.
Partir avec David Pujol, guide de haute montagne
3. L'Arête des Cosmiques et l'Aiguille du Midi avec Sébastien Laurent
« Le Mont-Blanc est une invitation à aller plus loin. »
Sébastien Laurent, guide de haute montagne
Quelle est ta sortie favorite au pays du Mont-Blanc ?
L'arête des Cosmiques est un très beau moyen d'aborder la haute montagne.
Parle-nous de cette sortie...
C'est une sortie assez difficile qui se déroule en plein coeur du massif du Mont-Blanc. On y accède par le téléphérique de l'Aiguille du Midi. On se retrouve soudainement propulsé à 3 800 mètres.
C'est une course assez complète et en même temps assez courte, entre 4 et 5 heures, au départ du sommet de l'Aiguille du Midi.
Techniquement, comment se déroute-t-elle ?
Il faut d'abord descendre en crampons de l'Aiguille du Midi par une arête en neige vertigineuse. Une courte approche, puis cette belle arête commence. C'est très varié, neige, glace, rocher, rappels, sans jamais être difficile ! La vue sur Chamonix 2 800 mètres plus bas offre une impression de vide assez raffinée ! L'arête finie par nous ramener à l'Aiguille du Midi.
Il ne reste plus qu'à descendre dans la vallée !
As-tu une anecdote sur cette sortie ?
Après un petit épisode neigeux, j'ai passé 7 heures dedans, afin de me frayer une chemin en sécurité ! C'était un peu long, mais tellement beau. Une micro expé !
Quelle préparation physique préconises-tu à tes clients avant une sortie de la sorte ?
Il ne faut pas spécialement être un grand sportif. Juste avoir envie de découvrir la haute montagne. C'est une invitation à aller plus loin.
Partir avec Sébastien Laurent, guide de haute montagne
4. Le Mont Maudit avec Eric Fossard
« Guider les gens, c'est avoir envie de partager cette passion. »
Eric Fossard, guide de haute montagne
Comment devient-on guide de haute montagne ?
Tout d'abord, on ne devient pas guide par hasard, c'est le fruit d'un long apprentissage de la montagne qu'on fait en amateur par plaisir pendant des années. Ensuite, si on a acquis un niveau suffisant, on peut envisager d'en faire un métier, mais le préalable c'est de vraiment aimer le milieu dans lequel on évolue.
Guider des gens en montagne, c'est avoir envie de partager cette passion.
Quel est ton rapport à la nature dans tes activités en montagne ?
En alpinisme, le rapport à la nature est forcément très fort, on évolue dans un milieu très sauvage, difficile où on est confronté à soi même. C'est pour moi un des attraits les plus importants de cette activité.
Quel est ton plus beau souvenir en montagne ?
Il n'y a pas un beau souvenir mais de nombreux moments inoubliables, un lever de soleil sur un sommet dans une atmosphère limpide, un bivouac en paroi avec des millions d'étoiles au dessus de la tête, la perfection du geste dans une longueur d'escalade ...
Peux-tu nous parler de l'ascension du Mont-Blanc ?
Le mont Blanc est un sommet magnifique. Il s'offre à la vue de tout le monde depuis la vallée et on a forcément l'envie d'y monter quand on le voit. Malgré la réputation de sommet "facile" qu'on lui prête, il faut prendre son ascension très au sérieux. Les difficultés majeures sont l'altitude qui diminue les capacités physiques et les conditions climatiques qui peuvent devenir extrêmes en peu de temps.
Je recommande de ne pas commencer l'alpinisme par le Mont-Blanc (c'est fréquent actuellement pour tous les sportifs qui veulent faire un challenge avec ce sommet) car c'est un milieu qui nécessite un apprentissage progressif.
L'arrivée au sommet avec le lever de soleil est magnifique , sur cette arête on a une vue fantastique.
Partir avec Eric Fossard, guide de haute montagne
5. Le dôme de Miage, Aiguille de Bionnassay avec Antoine Cayrol
« Les rencontres et la nature sauvage comptent tout autant pour la découverte du monde et de soi-même. »
Antoine Cayrol, guide de haute montagne
Pourquoi es-tu devenu guide de haute montagne ?
Depuis plus de trente ans, je suis animé par cette passion de la montagne et de l'escalade. J'ai donc logiquement décidé d'en faire mon métier. Je suis tout d'abord devenu grimpeur professionnel, puis guide de haute montagne en 1990.
Peux-tu nous parler de ta sortie au dôme de Miage ?
La traversée Miage-Bionnassay-Mont-blanc est l'une des ascensions où j'aime le plus emmener mes clients pour leur faire découvrir la haute montagne. c'est une course variée, longue, sur des arêtes aériennes, et qui permet d'atteindre de fort belle manière le toit des Alpes. Cet itinéraire est complet, il y a du rocher, de la neige, parfois de la glace. On dort successivement dans deux refuges ; Conscrit et Durier, et symboliquement, on part de la vallée pour atteindre le sommet sans remontées mécaniques.
Partir avec Antoine Cayrol, guide de haute montagne
À quels profils s'adresse la pratique de l'alpinisme ?
La clientèle peut-être très diversifiée. J'ai eu l'occasion de guider des personnes âgées de 7 à 94 ans... et ayant des niveaux très variés. Certaines de ces virées m'ont permis d'aller très loin et d'accéder à des voies assez dures.
Quel est ton plus beau souvenir en montagne ?
J'ai eu la chance de pouvoir réaliser environ mille cinq cents ascensions difficiles sur les 7 continents... Cela fait donc beaucoup de souvenirs, que ce soit en solo, avec des compagnons de cordée ou en tant que guide. Il m'est impossible d'en sélectionner un en particulier.